Palais de mémoire en droit : un concept abstrait en image

La créativité est la clé de la mémoire ! Application du palais de mémoire en droit !

Pour ceux qui utilisent le Palais de mémoire en droit, ils ont pu se rendre compte que certains cours peuvent être facilement visualisables tel que le droit des biens, le droit pénal spécial, un cours d’histoire etc. Mais d’autres cours peuvent être plus dur à apprendre parce qu’ils sont composés de concepts complètement abstraits tel que l’introduction au droit, le droit constitutionnel, le droit des obligations, le droit fiscal, le droit international privé etc.

Ces méthodes ( notamment du palais de mémoire en droit ) sont en effet magnifiques lorsqu’il s’agit de mémoriser des mots concrets I.E. qui ont une existence visuelle telle qu’une voiture, un téléphone etc. Mais lorsqu’il s’agit de mémoriser des mots abstraits I.E. qui n’ont aucune existences matérielles, visuelles tels que la liberté, l’usucapion, un usufruit, la saisine, un quasi-contrat etc. Ces méthodes peuvent être plus difficiles à appliquer et même contre-productives par rapport à la répétition verbale.

Or le droit est composé de concepts abstraits. En effet, je ne vous apprends rien, le droit est général, impersonnel et abstrait.

Mais comment donc transformer des mots abstraits en image dans le cadre du palais de mémoire en droit ?

Il y a principalement 2 solutions pour votre palais de mémoire en droit :
Les symboles

N’importe quel mot abstrait peut être représenté par un symbole. Un symbole est un signe qui représente un concept, une notion.

La force obligatoire peut être représentée visuellement par un fouet. Le fouet peut obliger un individu à faire quelque chose.

Une obligation naturelle peut être représentée par un arbre ou un pot de fleur.

La liberté peut être représentée par un oiseau.

Vous pouvez aussi utiliser des personnes pour représenter des concepts.

La constitution peut être représentée par le Général De Gaulle.

Un créancier peut être représenté par votre banquier, un débiteur par quelqu’un qui vous doit de l’argent.

L’utilisation de symboles permet de visualiser des concepts abstraits. Ces représentations visuelles sont les miennes. Elles ont juste pour but de vous montrer qu’avec un minimum de créativité vous pouvez transformer n’importe quel concept en image.

La substitution

La substitution consiste à utiliser un autre mot qui ressemble au mot abstrait à retenir.

La rétroactivité d’une loi peut être représentée par un rétroviseur. Ces 2 mots partageant le même préfix rétro. Un rétroviseur permet de regarder derrière soi. Or la rétroactivité d’une loi consiste à appliquer une loi à une situation antérieure à son entrée en vigueur.

L’usufruit peut être représenté visuellement par une personne mangeant un fruit. Il use d’une pomme. Les mots user et fruit permettent de créer une image correspondant à la notion d’usufruit.

Vous avez compris, il faut être créatif. Rassurez-vous, avec un peu de pratique vous y arriverez facilement.

Quelques exemples :

Concepts abstraits

Images

Le droit

Une balance

Solidarité

Mendiant

Commerçant

Épicier du coin

Service public

Martine Aubry

Incapacité

Fauteuil roulant

Obligation

Un fouet

Temps

Horloge

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3 réponses

  1. Noah cyrille dit :

    Merci sieur Harry pour cette magnifique méthode qui me semble mm magique et que j’enseignerai à mes enfants…merci pour toutes ces astuces que vous nous avez apprise… Il ne me reste plus qu’à m’exercer.

  1. […] Harry LORAYNE a mis au point une technique de mémorisation assez intéressante. La méthode des liens. Elle ressemble un peu à la méthode du Palais de mémoire mais ne nécessite pas de créer un Palais. La création d’un Palais pouvant prendre du temps, Harry Lorraine préfère associer directement des images entre elle au lieu d’associer des images à des stations d’un Palais de mémoire. […]

  2. […] Memodroit on aime cet ouvrage, car cela fait écho directement avec la méthode du Palais de mémoire : transformer un concept abstrait en images. La mémorisation à travers des images, une histoire est beaucoup plus […]

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